LE MOYEN AGE

26 septembre 2007

LE ROMAN

les éléments de décorations sont géométriques (gréco-romain, chevrons, billettes, fleurettes, besants, frettes), floraux (rinceaux de feuilles d'acanthes, palmettes), les figures humaines ou animales toujours symbolisées.

Au Moyen Âge, la pierre et le bois sont les seuls matériaux qui permettent de grandes réalisations. Pour assembler les pierres, il est indispensable d'étendre une couche de mortier pour absorber les irrégularités dues à la taille. Le mortier le plus employé est à base de chaux grasse.

Le mobilier roman est de construction sommaire. Il est formé de panneaux assemblés par des traverses entaillées clouées, des pentures appliquées clouées (les têtes de clous participent à la décoration), des tenons et des mortaises et assemblages à rainures et languettes pour certains coffres.

le coffre

Il reste le mobilier fondamental du Moyen Âge. Il sert d'armoire et de siège. De vastes dimensions, il offre des formes variées et est plus ou moins décorés, selon la fortune du propriétaire, de sculptures de bois précieux, de peintures, de clous, de motifs en fer forgé. Certains sont recouverts de cuir. On leur donne différent noms. L'arche sert à ranger les papiers de famille ("archives"). L'archebanc sert à s'asseoir. La huche sert au rangement des vêtements.

le siège

La chaire avec bras et dossier est réservé au chef de famille. Le banc est une banquette sans dossier.

LE GOTHIQUE

Les motifs floraux sont présents mais reproduisent le décor de pierre de nos cathédrales. Les tiges à larges rinceaux ondulés sont traités par des sculpteurs. AU XV°, le feuillage se compliquent, se contournent en forme sinueuses.

Les motifs de faune sont quelque fois représentés (oiseaux).

Les autres motifs: écussons armoriés, cordelières, rubans, et surtout serviettes ou parchemins plissés (en grand nombre à la fin du XV°)

Les arcatures et fenestrages sont reproduits sur panneaux.

XII°: arcatures relativement simples et munies d'ogives

XIV°: tiers-point et rosaces

XV°: le gothique flamboyant complique, étire et subdivise les arcs (aspect ondulé en forme de flamme, écussons fleurs de lys, fleurettes sont souvent placés dans ces réseaux compliqués). Ce sont surtout les parties hautes du meuble qui sont travaillées.

le mobilier est essentiellement en bois de chêne, bois lourd, donnant des meubles peu mobiles (en noyer à partir du XV°).

XIII°: pas d'assemblages de faibles épaisseurs: les panneaux sont lourds et assemblés de pentures. On suppose que les façades étaient peintes, ou recouvertes de peau ou de toiles peintes sur lesquelles ressortent les pentures et les serrures.

XIV°: les procédés exécution se perfectionnent: panneaux de bois plus minces assemblés par des rainures et languettes. Ce sont des structures nouvelles. Les bâtis ou cadres formés de montants et de traverses assemblés à des panneaux plus légers; les montants restent encore épais, assemblés aux traverses par des tenons et des mortaises. On a donc dorénavant 2 parties distinctes: le bâtis ou cadre et le remplissage de panneaux. Ce nouveau procédé modifie la forme et l'ornementation s'en trouve facilité.

XV°: progrès encore plus sensibles et l'outillage se perfectionne. L'assemblage est encore plus sophistiqué et acquiert en légèreté (coupe d'onglet à la fin du siècle).

le siège

on note l'existence d'un petit siège bas à 3 pieds emmanchés en force: la selle.

La scabelle fait son apparition dans la 2° moitié du XV° siècle. D'une hauteur de 50 cm, elle se différencie de la balancelle par son étroitesse.